13.11.10

Interview "THE TOXIC AVENGER" : Punk digital

TOXIC AVENGER



Welcome mes bichons in Saloperie Anonyme Ce soir du lourd, avec Toxic Avenger en Interview. Pour en savoir un peu plus sur ses projets et son parcours, c'est plus bas ma gueule.


Saloperie Anonyme: On va commencer simple alors, une petite présentation
Toxic Avenger: Simon 28 ans, Compositeur, Amateur de jeux videos vintage, plus connu sous le nom de the toxic avenger



S.A : J'ai lu dans une autre itw que tu aurais aimé qu'on te pose une question, alors je vais te la poser: Parle nous de ton essai sur la fission nucléaire?
T.A: Et merde ... Ouais non mais la ... enfin j'aurai bien voulu, mais j'ai que 3 heures .. Enfin !



S.A: Parle nous de ton parcours musical
T.A: Comme tout les jeunes en colere, j'ai commencé par le metal, j'ai commencé a jouer tres jeune dans des groupes comme guitariste / chanteur, puis je me suis vite apercu que l'electro rapportait plus d'argent, de drogues, et de sexualité non tarifée.



S.A: L'idée de faire de l'electro t'es tombé du ciel ou t'y pensais avant quand même sans trop saisir le truc?
T.A: Non en fait, je me suis acheté un sampler il y a de ca... Je dirai presque 15 ans et j'ai trouvé ca genial, du coup, ca m'a un peu plongé dans le truc. J'ai rencontré une nana qui bossait sur FG, a l'epoque ou c'etait bien.... Je suis tombé fou amoureux ( y'a genre plus de 10 ans ) et elle m'a aussi bien entrainé dans le truc.



S.A: T'as des inspirations vachement variées ou c'est généralement ciblé sur quelques styles comme le rock ou le rap etc.. ?
T.A: Je m'inspire pas vraiment de la musique que j'ecoute, enfin du moins, j'essaie de pas le faire. Les films m'inspirent beaucoup, les paysages aussi, comme j'ai la chance de beaucoup voyager.



S.A: Quand tu produis ça se passe comment ? Tu travailles avec quoi ? Tu t'enfermes et tu consommes pleins de drogues ?
T.A: Y'a de ça oui, la drogue c'est de la merde hein, mais bon... Je bosse avec tres peu de software en fait, beaucoup de Hardware, parce que j'en avais déjà pas mal par le passé et que j'ai la chance d'avoir un bon label , qui m'a aider a acheter ce qu'il manquait.



S.A: Le duo avec orelsan, c'est venu comment ?
T.A: J'etais en australie, et j'ecoutais son album en boucle, je le trouvais assez genial et je me suis rappellé que le mec qui l'avait signé etait un pote ( et aussi le manager de don rimini ), je l'ai appelé en vitesse pour lui demander de me mettre en contact avec orel. Il a kiffé l'idée d'un feat donc je lui ai passé une instru Et depuis on est devenus très bon amis.



S.A: Vous avez d'autre projet ensemble ou ça s'arrete à N'importe comment ?
T.A: Ah .. j'peux pas vraiment en parler.. Enfin en disant ca .. Tu te doutes bien que oui !Pour l'instant on s'amuse mais oui, on continue a travailler ensemble.



S.A: Et tu as des projets de collaboration avec d'autres artistes ?
T.A: Oui, pour mon album il y a des trucs que je peux pas dire encore, mais, ce que je peux dire c'est que Vitalic fera des trucs. Tout comme Cocoon, ou encore Flairs.. Ah oui, Lexicon aussi. un groupe de hiphop de Los Angeles.



S.A: La sortie de l'album est prévue pour quand ?
T.A: Octobre en étant optimiste.



S.A: Beaucoup de taffs encore ?
T.A: Pas vraiment, du taf de mixage etc... Mais de mon coté tout est fini, pour vous dire, la pochette est meme déjà faite. Un truc que j'ai fait ... avec mon pere qui est photographe,et moi qui suit graphiste a la base,où on s'est vraiment pris la tete à la limite d'une installation d'art, avec des neons en pleine haute montagne.



S.A: C'est un album qui sera dans la continuité des autres ou qui sera totalement décalé ?
T.A: Disons que je me voyais mal faire 74 minutes de bad girls need love too à écouter chez soi.. C'est chiant. Donc je sortirai toujours des maxis un peu tabasseurs sur citizen ( le label de vitalic ) mais mon album est un plus appaisé. Ca fait danser toujours je crois, mais c'est plus melancolique aussi. Le but ultime avec ce truc, c'est faire danser les filles, et faire pleurer les garcons.



S.A: C'était le fil conducteur ?
T.A: Exactement, je voulais que tous les morceaux du disque soit un peu melancoliques, quand tu ecoutes les petites preview que je post sur mes videos de la semaine a chaque fois ( EXAMPLE ! ), tu t'en rend comptes je crois.



S.A: C'est quoi le but de ces vidéos ? C'est un délire à la base ?
T.A: Beaucoup de gens fantasment un peu sur la vie des dj, je voulais montrer que c'est pas QUE putes et cocaine et puis ca m'amuse. Et ca passe le temps dans l'avion de monter ca !



S.A: Le concept first person est cool a vrai dire, j'ai tjs trouvé ça bien pour un clip, Tu penses faire un vrai clip en first person ou ça restera juste pour des previews ?
T.A: C'est vraiment ce que je vois effectivement, parfois ca fait parler parce que on voit de la drogue ou des filles toutes nues qui se donnent de l'amour mais en meme temps, je filme juste la verité. Ya ça, c'est vrai, mais y'a aussi des gros moments de solitude ! Mais la first person sera juste pour des petits delires comme ça. Enfin, je dis ça j'en sais rien. Pour le moment, on vient de finir celui de n'importe comment (Qui est mon deuxieme clip à , disons, gros budget) qu'on a tourné a moitié a Los angeles, a moitié a Paris.



S.A: Et tu peux nous divulguer une petite date de sortie pour le clip a peu pres ?
T.A: Oui, il sera visible sur M6 et compagnie a partir du 1er juillet.



S.A: Qu'est ce que tu aimes le plus dans ce que tu fais ?
T.A: Rencontrer des gens que j'aurai jamais rencontré autrement. Aujourd'hui, j'ai aussi bien des amis a Los Angeles qu'a Rio, Cape town ou Moscou.



S.A: Si tu devais raconter ta meilleure et ta pire expérience.
T.A: La meilleure, je dirai retourner jouer en Russie. Mon pays d'origine. C'est très glorifiant! La pire, je dirai, quand tu es booké quelque part, et que visiblement, c'etait pas vraiment un endroit pour toi.. Ca m'arrive très rarement, mais j'ai le souvenir d'un festival où on jouait avec Yuksek, qui etait visiblement un festival de teuffeur, en Allemagne et quand on a commencé a jouer, on s'est retrouvé devant 30 personnes, qui comprenaient rien... alors qu'avant, des hard tekeux jouaient devant des milliers de gens.



S.A: C'est difficile de garder les pieds sur terre ?
T.A: Evidemment que c'est difficile ! Ca me fait rigoler d'entendre des mecs dire " non non ".. Tu passes tes semaines à gagner beaucoup d'argent à l'autre bout de la terre et il y a des nanas qui t'auraient meme pas regardé avant qui ont tres envie de toi d'un coup, forcement ...



S.A: Tu te vois comment dans les années à venir ?
T.A: A part mort, J'aimerai pouvoir produire des ges talentueux et ecrire des disques de folk depressif dans mon coin.



S.A: Pour toi ça c'est passé comment au début, tu t'es fait repérer et c'est allé très vite ou tout est venu progressivement ?
T.A: C'est allé très très vite, on m'a reperé en 3 semaines et quelques jours après, je partais en tournée aux Usa.



S.A: Un mot pour la fin ?
T.A: Francis

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