Today was a good day, enfin c'est ce qu'on m'a dit. Une petite playlist, histoire de se chauffer tranquillement sous ce froid intergalactique. C'est vraiment monotone l'automne (rime riche hahaha).
Au nom du père, de la famille et des amis, très bon samedi.
Enjoy !
Tout d'abord, une petite session des nineteens, ça tapait et c'est toujours bon de réécouter des sons de cette trempe.
Lorsque l'auteur de On a Train, Tonight et Extraball débarque dans ta ville, c'est quasiment un délit si tu ne t'y rends pas.
Nous on était là, et on à même pu lui poser quelques questions.
Yuksek avec S.A, c'est juste en dessous.
Saloperie Anonyme : Pour commencer, petite présentation express obligatoire?
Yuksek : Alors, je suis Yuksek et c'est déjà pas mal comme
présentation (Rires).
SA : On sait déjà qu'il ne faut pas te demander la
provenance de ton nom.
Y : C'est vrai, il faut éviter de me demander de me
présenter et de définir mon nom, sinonYuksek ? Bah je fais de la
musique, je ne m'appel pas Yuksek mais je joue de la musique sous ce nom là, et c'est pas mal non ?
SA : C'est pas mal ! (Rires). Alors, tu as fait 10
ans de consevatoire, de piano notamment. A la base, envisageais-tu réellement devenir
pianiste ?
Y : Non pas vraiment à cet age là, je devais avoir
6 ou 7 ans.
SA : C'est plus tes parents qui t'y ont poussés ?
Y : Oui concrètement. Après j'y suis resté longtemps
donc j'avais envie de rester, mais cela m'a soulé par la suite.
SA : Est-ce que le conservatoire t'a servi de base pour
ton travail et tes productions ?
Y : Je crois pas vraiment, enfin peut-être je sais pas
trop. Mais ça aide à trouver vite des accords qui vont ensemble. Mais
quelqu'un qui a une oreille musicale et qui n'a pas fait d'études peut y
arriver. Donc non je pense pas que ça m'ait particulièrement servit, mis à part
quelques fois.
SA : A partir de quel moment t'es tu dis je vais faire
de la musique électronique ? Un déclic ? Un artiste ?
Y : Non, non, pas particulièrement. Je pense que c'est à la
fois la drogue et les raves party, ainsi que les synthé (Rires). C'est l'instrument
qui m'a marqué, et pas forcément dans l'électro. Par exemple, quand je
voyais les Doors ça me faisait bizarre qu'il y ait un mec qui joue des basses
au clavier, je trouvais ça marrant. C'est l'ensemble de tout ça, le rap aussi.
SA :Te considères-tu comme autodidacte ?
Y : Non, enfin pour l’électronique comme pour les productions si, j'ai appris ça tout seul. Mais pour la musique non car j'ai fait le conservatoire. Mais je ne connais pas beaucoup de personnes qui ont été dans des écoles pour faire des sons.
SA : Des groupes de référence ?
Y : Et bien, en France, à l'époque, il n'y avait pas tellement de groupes références dans l'électro. C'était des mecs comme Laurent Garnier et son label « Fcommunication »
qui amenaient cet élan de techno et de house américaine en France et qui avaient des
grosses soirées au REX alors qu'il n'y en avait pas avant. Les raves party
n'était pas en mode "dégueulasses" comme maintenant, il n'y avait pas ce coté
« défonce pour la défonse ».
SA : Tes débuts ? Tu as commencé à faire des dates
assez vite ? T'y attendais tu ?
Y : Non, mais j'ai eu quelques trucs avant, j'ai fait des choses plus énervés. J'ai eu des projets avant Yuksek, avec « Clément »
notamment (la personne la plus proche musicalement de Yuksek, il participe à la
tournée, il partage son studio avec lui a Reims), plus pop.
SA : Tu participes aux indisciplinés ce weekend ?
Y : Oui c'est ça. Et en même temps demain, je joue à Poitiers
puis à La Rochelle juste avant.
SA : Ton premier album était plus électro que le
nouveau, plus dancefloor. Est-ce un choix de partir sur un album plus
pop ? Une évolution ?
Y : Ça s'est fait
comme ça se fait. Enfin oui, j'avais envie de me mettre plus en avant que sur
le premier disque qui était plus un album de producteur avec beaucoup de
featuring avec des voix vocodées. Et sur Living On The Edge Of Time (le nouveau), je voulais poser
ma propre voix, par rapport à la voix que j'ai et mes envies, on va dire que
c'était plus approprié. Mais le virage était déjà fait depuis deux ans et demi
avec mon dernier album ou j'aurais très bien pu mettre des sons de Away From the Sea dans le nouvel
album.
SA : on a vu dans un reportage sur M6, qu'on te
comparait à un musicien surdoué, qu'en penses tu ?
Y : Je trouve ça surévalué ! Je suis plutôt un mauvais
musicien, c'est à dire que je ne joue plus vraiment de piano, je joue assez
mal de la basse, je joue très mal de la guitare. Je suis juste bon pour écrire
des chansons ainsi que pour les arranger. Mais je ne pense pas qu'il y ait de
virtuosité la dedans, ce serait démesuré. Après, évaluer sa musique c'est
difficile parce que les gens ont des avis différents. Tu ne peux pas être objectif sur ta musique, c'est impossible !
Par exemple, sur le premier album, quand la maison de disque
m'a dit qu'on allait faire comme premier single Tonight , j'étais
là, à dire « Mais vous êtes sûr ? Ça passera jamais à la radio ! Tout le
monde s'en fout, c'est violent, il n'y a pas de
chanson. », et en fait je pense qu'ils entendaient un truc que moi
je n'entendais pas, et c'est le talent de ces gens là.
SA : Tu es pas mal en collaboration, avec Brodinski et The Magician notamment . Maintenant que ton album est sorti, vas-tu plus te concentrer sur
des collaboration ?
Y : Oui, pour les collaborations, puis des productions pour
d'autres personnes.
SA : Il y a des Ep prêts à sortir ?
Y : Oui ! Il y a des morceaux qui sont prêts à sortir.
Pour The Krays (avec brodinski), le morceau n'est pas encore
sorti. On a du mal à se voir, il joue beaucoup, moi aussi, mais ça va se faire
prochainement. Mais il y a des trucs en route !
Mais pour finir sur les collaborations, c'est que je n'ai
plus envie de faire de musique DJ seul, j'ai envie de faire des chansons plus
personnelles, mais ce qui est cool avec les collaborations, c'est justement que ça me
permet de revenir aux sources, de faire des morceaux simples et rapides, et que
je prend moins de plaisir à réaliser tout seul.
SA : Un dernier mot pour la fin ? Ce qui te passe
par la tête ?
Y : Bah écoute...j'ai pas spécialement bien manger ce soir
(Rires)
SA : il y a un mcdo' à 300 mètres ! (Rires)
Y : En tout cas, je tiens à vous remercier pour la bouteille de vin
et je vous souhaite une bonne continuation pour la suite.
Je vais vous parler maintenant de deux artistes dont j'ai découvert l'album et en même temps le talent.
Le premier est SBTRKT, ou autrement prononcé Subtrack, le londonien à trouver le moyen de réunir divers genres, divers styles dans un chef d'oeuvre. Une musique langoureuse, sous fond de dubstep avec des voix enivrantes. Un album vraiment à posséder tellement le voyage est agréable.
Le deuxième artiste est un jeune monsieur signé chez le label de Flying Lotus. Rustie de son nickname, vient de Glasgow et son son tabasse fort. Son dernier album, Glass Swords, vient de sortir et je vous jure, pour les amateurs ou pas du genre, vous allez aimer l'avoir avec vous.
Vendredi dernier, c'était l'espace avec Etienne de Crécy mais également Baadman.
On a pu le chopper avant son set et l'interviewer.
On vous fait découvrir tout ça maintenant.
Saloperie Anonyme :Bon baadman, petite présentation !
Baadman : Alors je m'appelle Arthur, j'habite à Caen, je
mixe depuis trois ans, je produis depuis un an...et voilà !
SA :Tu es tombé dans l'électro très jeune, rappelle
nous ton age ?
B : Actuellement j'ai 16 ans...
SA :Raconte nous le contexte.
B : J'ai commencé à 13 ans. C'était à une réunion de famille,
une soirée banale où il y avait Don Rimini en fait. C'était le frère du
meilleur ami de mon père. Donc à la base il n'était pas super connu, mais j'ai
écouté des morceaux qu'il jouait à cette soirée-là. Et c'est vraiment à partir
de ce moment que j'ai commencé à prendre goût à l'électro.
SA : C'est une véritable rencontre quoi ?
B : Oui c'est ça en fait.
SA : Tu as discuté avec lui et il t'a donné envie de
faire de la musique.
B : Oui oui c'est vraiment ça, alors qu'il n'était pas encore
connu !
SA : Donc, tes débuts, tu as plutôt eu une approche
autodidacte ?
B : Tout à fait. Au début j'ai été vers les 3 ou 4 blogs que
Don Rimini m'a filé et après, j'ai eu mes premières platines donc du coup j'ai fait
mes premières mixtape. J'avais, genre un skyblog, enfin tous les trucs comme ça
à la con, et puis voilà c'était parti quoi ! Après j'ai rencontré des amis
sur Caen, avec qui on a monté un collectif qui s’appelait Avalon .
On a essayé d'organiser des soirées sur Caen, ça a pas trop marché, on s'est
fait aider par d'autres collectifs de Caen et là on a commencé à monter. On
avait fait Stereoheroes par exemple, c'était en 2009. Ensuite mon
manager m'a repéré et c'est monté progressivement avec Brest, Rennes.
SA : Du coup, ça fait combien de temps que tu es sur le
label ?
B : C'est plus un collectif qu'un label en fait. Il y a
également les Supertrasher sur ce collectif et ça fait un an
environ.
SA : Et justement, le fait que tu es 16 ans suppose que
tu ais une vie scolaire à coté, ce n’est pas trop dur à gérer ?
B : Oui, assez en fait ! J'ai pas mal de compromis avec
mes parents, c'est à dire que j'ai le droit à une date par mois.
SA : Tu es en quelle classe en fait ?
B : Je suis en première Littéraire.
SA : Ça va ? Ça se passe bien ?
B : Oui c'est cool ! (Rires)
SA : D'accord, sinon, la Bretagne, tu as déjà fait quelques dates ?
B : Oui oui ! A Brest, à Morlaix, mais encore jamais sur
Rennes. Pour l’anecdote, ma première soirée à Brest, donc à « Astropolis »
c'était avec Don Rimini. Ensuite j'ai fait avec Surkin et puis
tout seul comme un grand !
SA :Don Rimini, un rôle de grand frère ?
B : Pas plus que ça à vrai dire. C'est plus la rencontre qui
a été déterminante. On s'est suivi petit à petit et après sa carrière à
complètement explosé. Et j'ai plus tellement de contact avec lui, sauf quand je
joue en sa compagnie comme à Brest, et là on va rejouer ensemble aux
« Transmusicales ».
SA : Si tu pouvais définir ta musique ?
B : Je ne pourrai pas en fait. Je ne pourrai pas, car je joue
vraiment de tout...
(Etienne de Crécy interrompt l'interview en testant ces
balances)
SA : Ça risque d’être dur... (Rires)
B : C’est sûr, non mais pour revenir à la question, je joue
vraiment de tout en fait, en fonction du public, de l'heure à laquelle je
passe. Je peux jouer du Dubstep, du Drum and Bass, de la Minimal. C'est
vraiment au feeling.
SA : Tu as déjà fait pas mal de scènes importantes
(« Astropolis », « Panoramas »...), si tu devais retenir
une scène, laquelle qualifierai-tu de la plus enrichissante?
B :Astropolis ! Je suis resté jusqu'à 9h du matin, à
écouter Laurent Garnier! Même en tant que spectateur c'était
incroyable ! Une des plus belles soirées de ma vie !
SA : Sinon tu as des projets pour bientôt ? Comme
un Ep en préparation ?
B : Je suis en train de finir mon Ep, et actuellement je suis
à la recherche d'un label pour pouvoir le sortir. Et sinon je continue les
productions de temps en temps, mais pas plus que ça. Je préfère jouer que
produire, mais j'essaie quand même.
SA : Tu préfères donc faire un DJ set.
B : Oui je préfère vraiment en DJ set, et en CD ! Je ne
veux pas avoir un ordinateur avec 3
touches pour avoir la sensation de mixer. En ce qui concerne le vinyle, je
crois que je suis trop jeune, j'ai essayé mais je n’ai pas réussi, trop
complexe.
SA : Des prochaines dates à nous communiquer ?
B : Là ça va être les « Transmusicales » en
décembre à Rennes, je rejouerai à Brest en Janvier, en février je joue
normalement à Blois, et après je ne sais pas on va voir.
SA : Et au fait, question un peu existentielle, pourquoi
« Baadman » ?
B : C'est parti d'un délire avec un pote en fait, c'était
vraiment pour rigoler, et au début je l'ai gardé parce que je trouvais ça cool,
et puis ensuite j'ai voulu changer mais il y avait Astropolis qui arrivait
donc. C’est une espèce d'identité, ça me permet de faire un peu le con sur
scène, j'adore ça. Mais ce n’est pas lié à une histoire précise.
SA : Si tu devais conseiller quelques musiques par genre ?
SA: Laurence Boccolini ou Valérie Damidot ? B.: Damidot !
SA: Gainsbourg ou Bashung ?
B.: Gainsbourg
SA: Et on va finir là dessus, t'as plus grosse honte sur scène ? B.: A une scène avec Toxic Avenger, on était complètement arrachés et on se cassait la gueule tout le temps. Papa, maman désolé.
L'autre jour, on a rencontré l'homme léopard bleu, autrement dit Dj Prosper. lors de son passage à Rennes. Evidemment on était là pour couvrir l’évènement.
L'interview, c'est maintenant sur S.A.
Saloperie Anonyme : Une petite présentation.
Dj Prosper : Je viens d’un endroit où il y a pas forcément beaucoup de
dj’, je viens de l’Eure et Loire donc j’ai un peu le monopole du mix. Plus précisément, je vis dans un petit bled
de 300 habitants, mais qui à l’avantage d’être à une heure de Paris. Ce qui
fait que j’ai toujours trainé de ce côté mais ça permettait d’avoir mon petit
sas tranquille pour faire du son sans faire chier les voisins. Je suis
pas un dj puriste qui fait que des festivals, des lives en club ect. Je fais
des soirées d’entreprises, des booms pour les mômes, des mariages. Je diverge
beaucoup tout en continuant à me faire énormément plaisir.
S.A : Tes débuts, que peux-tu nous dire là-dessus.
P. : J’ai commencé un peu par le hip-hop , mais ma première claque
musicale a été lors des premières sorties de morceaux de ce qu’on appelle le
Breakbeat, donc tous les premiers Chemical Brothers, FatBoy Slim, Prodigy et je
retrouvais à travers cette musique ce mélange entre le rock et le hip-hop. J’ai
donc foncé là-dessus. A l’époque, tous mes potes mixaient de la Trance et je ne
supportais pas ça parce que pour moi, si t’étais pas assez déchiré, ce n’était
pas chaleureux. Je suis revenu sur ce jugement bien entendu, je trouvais que le hip-hop mettait une touche
plus funky, plutôt ghetto.
S.A :Et concrètement, ton départ
dans la musique électronique.
P. : Je reviens à ce que je disais sur le Breakbeat, c’était déjà un peu
de la musique électronique. Ensuite, il y a eu un mouvement nommé le New School
Break, un genre anglais, qui ne marchait pas du tout en France, qui mélangeait
l’electro au Breakbeat. Après avoir mixé cinq, six ans de ce style-là, j’ai trouvé que le style s’essoufflait au
moment où il y a eu un renouveau de l’électro. Avec également un éclatement du
moule électro avec la montée de la tropical où on peut entendre les
percussions, le côté chaleureux du genre.
S.A : Et si tu pouvais donner une définition un peu
plus précise de ton son.
P. : La formule que j’utilise à
chaque fois, c’est « Tout, mais pas n’importe quoi. ». C’est-à-dire,
je brasse la musique des trente dernières années pour que ça ait un minimum de
structure. Je ne vais pas jouer de la
musique commerciale mais je vais essayer de jouer des morceaux qui font parler
aux gens comme des bootlegs, des remixs.
Je ne suis pas là pour faire un truc trop obscure, faut que les gens
s’amuse, faire un truc plus éclectique.
S.A : Comme Jean Jacques Goldman.
P. : Seulement « Quand la musique est bonne » (rires).
S.A : Es-tu autodidacte.
P. : Oui complètement, ce n’est pas facile, mais j’ai appris, dans ma
chambre, à caler des disques, à mixer.
A l’époque c’était que des vinyles, avec cinq à six styles différents, donc le truc c’était de passer l’un à l’autre
avec une bonne technique. Mais par
exemple, je n’ai jamais réussi à scratcher.
J’ai également commencé tout seul pour faire mes morceaux, mes propres sons et
après je me suis aperçu que je me
faisais un peu chié tout seul alors j’ai commencé des collaborations avec des
potes. Du coup ça m’a permis d’avoir des idées, par exemple, que je n’aurais
jamais eu. C’est beaucoup plus sympa.
S .A : Et parmi tes collaborateurs, il y en a qui ont une plus grande
notoriété que toi ?
P. : Non c’est moi le plus connu (Rires). Non mais, je bosse beaucoup avec
des étrangers, qui sont, eux, connu dans leur pays. Là par exemple, j’ai un album qui va sortir
début de l’année prochaine où il y aura des allemands, des japonais, un
suédois, une espagnole, un lituanien
donc ça permet d’avoir une couleur à donner à chaque morceau, cela te
permet de voyager.
S.A : Question un peu ironique,
d’où te vient ce style vestimentaire.
P. : Bah regarde, juste pour ce soir, j’ai fait les boutiques et j’ai
trouvé cette chemise léopard bleu.
en fait c’est un truc à la con, j’étais classique, sans chemise, sans
moustache..
(Verre qui tombe)
P. : MAZELTOFF !
J’ai fait une séance photo avec un photographe qui m’a dit « On va te
mettre en macro, avec une fourrure, une moustache avec une nana dans tes
bras. », je m’en suis donc servit pour faire ma promo. Après ça, on m’a invité à un festival et
quand je suis arrivé à la gare, on m’a dit « Ah c’est toi, t’es quand même
plus funky sur les photos. », je me suis rendu compte que cela passait
mieux. La musique suffisait plus, il fallait réussir à se différencier avec un
style, une image.
Cela reste quand même une idée que j’ai eu inconsciemment et j’ai remarqué
que, à tous les niveaux, ça marchait mieux depuis.
S.A : Ton meilleur souvenir lorsque tu as joué.
P. : Je dirais que c’était y’a pas si longtemps, lors d’un festival , les z'éclectiques où j’ai joué
juste après Public Enemy où j’étais avec un scratcheur devant 7000
personnes.
S.A : T’as joué plusieurs fois à Rennes du coup, que penses-tu de notre
magnifique ville ?
P. : Moi je préfère Rennes à Montpellier par exemple. J’ai joué à l’Ubu,
aux Transmusicales d’ailleurs c’est le seul festival que je m’autorisais pas à
louper lorsque je n’étais pas Dj. Toute
la scène que je disais tout à l’heure, Fatboy Slim, Prodigy, c’était ici qui
fallait les voir et pas à Paris.
S.A : Qu’est-ce que tu partagerais comme musique.
P. : Les miennes d’abord (Rires), en tout cas, j’aimerai que les lecteurs
de cette interview auront la curiosité
de voir ce que je fais. On va faire un groupe par genre alors ?
On fête l'armistice vendredi et quelle meilleure façon de le fêter en compagnie de gros son dans un lieu mythique.
La soirée We Kick Ass au Colisée de Nantes, ça se passe ce 11 novembre.
Durant cette soirée, nous serons en compagnie de nos marseillais déjantés de StereoHeroes. C'est le genre de dj's qu'on ne présente plus trop. Le groupe s'est fondé en 2004, avec cette motivation et cette envie de faire sauter le public et qu'il garde leur main en l'air pendant leur set. Le résultat ? Ca donne ça.
Avec déjà un Maxi dans les poches et des apparitions sur des Ep d'artistes comme Dirty Disco Youth ou encore GTronic. Nos supers Héros pas déguisés ne sont pas prêts de s'arrêter. A nôtre plus grand bonheur.
Le deuxième artiste de la soirée, qui compte bien mettre le feu également est Ill Saint M.
Une formation de saxophoniste, musicien dans l'âme, jusqu'au bout du petit orteil, Ill Saint M est ce genre de dj qui t'envoie dans des univers complètement différents. Avec des sources d'inspirations très vague qui peuvent passer aussi bien par la funk que par le punk, cet éclectisme se ressent sur scène.
Remarqué aux Transmusicales de l'année dernière et avec un Ep qui sortira sur le label Freakz me Out (Label de Cyberpunkers ou encore Tom Deluxx), notre dj français n'a pas finit de faire parler de lui.
Parlons de ce lieu maintenant.
Le colisé, lieu mythique de la culture cinématographique nantaise, baptisé en 1954. Ce bâtiment, qui a faillit, être réduit en poussière vient de retrouver sa deuxième jeunesse avec cette transformation en bar, bar de nuit.
La jeunesse nantaise en a fait son fief, leur bar de prédilection durant les jeudis soirs mouvementés. Alors que les events electro et les soirées s'enchaînent le vendredi et le samedi.
De nombreux artistes ont passés les portes du Colisée et on réussit à faire pousser leur chansonnette toute la nuit, comme Sound Pellegrino, Dakunt, Stinj ou encore The Phantom's Revenge.
Et cela va continuer avec notamment la venue de Arnaud Rebotini ou encore de Greem, l'un des membres du Quatuor C2C.
Ca se passe donc à Nantes, le 11 novembre de 23h30 à 7h00.
Venez nombreux, remplir vos charmantes oreilles de son dirty et nous accompagner dans ce dancefloor fou.
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