Vendredi dernier, c'était l'espace avec Etienne de Crécy mais également Baadman.
On a pu le chopper avant son set et l'interviewer.
On vous fait découvrir tout ça maintenant.
Saloperie Anonyme : Bon baadman, petite présentation !
Baadman : Alors je m'appelle Arthur, j'habite à Caen, je
mixe depuis trois ans, je produis depuis un an...et voilà !
SA : Tu es tombé dans l'électro très jeune, rappelle
nous ton age ?
B : Actuellement j'ai 16 ans...
SA : Raconte nous le contexte.
B : J'ai commencé à 13 ans. C'était à une réunion de famille,
une soirée banale où il y avait Don Rimini en fait. C'était le frère du
meilleur ami de mon père. Donc à la base il n'était pas super connu, mais j'ai
écouté des morceaux qu'il jouait à cette soirée-là. Et c'est vraiment à partir
de ce moment que j'ai commencé à prendre goût à l'électro.
SA : C'est une véritable rencontre quoi ?
B : Oui c'est ça en fait.
SA : Tu as discuté avec lui et il t'a donné envie de
faire de la musique.
B : Oui oui c'est vraiment ça, alors qu'il n'était pas encore
connu !
SA : Donc, tes débuts, tu as plutôt eu une approche
autodidacte ?
B : Tout à fait. Au début j'ai été vers les 3 ou 4 blogs que
Don Rimini m'a filé et après, j'ai eu mes premières platines donc du coup j'ai fait
mes premières mixtape. J'avais, genre un skyblog, enfin tous les trucs comme ça
à la con, et puis voilà c'était parti quoi ! Après j'ai rencontré des amis
sur Caen, avec qui on a monté un collectif qui s’appelait Avalon .
On a essayé d'organiser des soirées sur Caen, ça a pas trop marché, on s'est
fait aider par d'autres collectifs de Caen et là on a commencé à monter. On
avait fait Stereoheroes par exemple, c'était en 2009. Ensuite mon
manager m'a repéré et c'est monté progressivement avec Brest, Rennes.
SA : Du coup, ça fait combien de temps que tu es sur le
label ?
B : C'est plus un collectif qu'un label en fait. Il y a
également les Supertrasher sur ce collectif et ça fait un an
environ.
SA : Et justement, le fait que tu es 16 ans suppose que
tu ais une vie scolaire à coté, ce n’est pas trop dur à gérer ?
B : Oui, assez en fait ! J'ai pas mal de compromis avec
mes parents, c'est à dire que j'ai le droit à une date par mois.
SA : Tu es en quelle classe en fait ?
B : Je suis en première Littéraire.
SA : Ça va ? Ça se passe bien ?
B : Oui c'est cool ! (Rires)
SA : D'accord, sinon, la Bretagne, tu as déjà fait quelques dates ?
B : Oui oui ! A Brest, à Morlaix, mais encore jamais sur
Rennes. Pour l’anecdote, ma première soirée à Brest, donc à « Astropolis »
c'était avec Don Rimini. Ensuite j'ai fait avec Surkin et puis
tout seul comme un grand !
SA : Don Rimini, un rôle de grand frère ?
B : Pas plus que ça à vrai dire. C'est plus la rencontre qui
a été déterminante. On s'est suivi petit à petit et après sa carrière à
complètement explosé. Et j'ai plus tellement de contact avec lui, sauf quand je
joue en sa compagnie comme à Brest, et là on va rejouer ensemble aux
« Transmusicales ».
SA : Si tu pouvais définir ta musique ?
B : Je ne pourrai pas en fait. Je ne pourrai pas, car je joue
vraiment de tout...
(Etienne de Crécy interrompt l'interview en testant ces
balances)
SA : Ça risque d’être dur... (Rires)
B : C’est sûr, non mais pour revenir à la question, je joue
vraiment de tout en fait, en fonction du public, de l'heure à laquelle je
passe. Je peux jouer du Dubstep, du Drum and Bass, de la Minimal. C'est
vraiment au feeling.
SA : Tu as déjà fait pas mal de scènes importantes
(« Astropolis », « Panoramas »...), si tu devais retenir
une scène, laquelle qualifierai-tu de la plus enrichissante?
B : Astropolis ! Je suis resté jusqu'à 9h du matin, à
écouter Laurent Garnier! Même en tant que spectateur c'était
incroyable ! Une des plus belles soirées de ma vie !
SA : Sinon tu as des projets pour bientôt ? Comme
un Ep en préparation ?
B : Je suis en train de finir mon Ep, et actuellement je suis
à la recherche d'un label pour pouvoir le sortir. Et sinon je continue les
productions de temps en temps, mais pas plus que ça. Je préfère jouer que
produire, mais j'essaie quand même.
SA : Tu préfères donc faire un DJ set.
B : Oui je préfère vraiment en DJ set, et en CD ! Je ne
veux pas avoir un ordinateur avec 3
touches pour avoir la sensation de mixer. En ce qui concerne le vinyle, je
crois que je suis trop jeune, j'ai essayé mais je n’ai pas réussi, trop
complexe.
SA : Des prochaines dates à nous communiquer ?
B : Là ça va être les « Transmusicales » en
décembre à Rennes, je rejouerai à Brest en Janvier, en février je joue
normalement à Blois, et après je ne sais pas on va voir.
SA : Et au fait, question un peu existentielle, pourquoi
« Baadman » ?
B : C'est parti d'un délire avec un pote en fait, c'était
vraiment pour rigoler, et au début je l'ai gardé parce que je trouvais ça cool,
et puis ensuite j'ai voulu changer mais il y avait Astropolis qui arrivait
donc. C’est une espèce d'identité, ça me permet de faire un peu le con sur
scène, j'adore ça. Mais ce n’est pas lié à une histoire précise.
SA : Si tu devais conseiller quelques musiques par genre ?
Rap US: Le dernier album de Lil Wayne, The Carter IV
Rap français: 1995
Rock: Justice – Newlands
Questions Flashs!
SA: Eric ou Ramzy
B.: Plutôt Eric
SA: Laurence Boccolini ou Valérie Damidot ?
B.: Damidot !
SA: Gainsbourg ou Bashung ?
B.: Gainsbourg
SA: Et on va finir là dessus, t'as plus grosse honte sur scène ?
B.: A une scène avec Toxic Avenger, on était complètement arrachés et on se cassait la gueule tout le temps. Papa, maman désolé.
SA: Et on va finir là dessus, t'as plus grosse honte sur scène ?
B.: A une scène avec Toxic Avenger, on était complètement arrachés et on se cassait la gueule tout le temps. Papa, maman désolé.
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